L’altérité sexuelle reste la condition indispensable à la transmission de la vie. Aucun artifice médical ou technique ne changera jamais cette donnée fondamentale de l’être humain. C’est inscrit en nous, au plus profond de notre inconscient collectif, dans chacune de nos cellules et dans chaque neurone de notre cerveau. Nous ne nous sommes pas faits tout seuls. Nous venons d’un père ET d’une mère. Avant de rentrer dans des considérations plus difficiles, j’aimerais, en préambule et au sujet du père, citer cette belle parole de Marcel Rufo : « Chacun cherche un père, et c’est ainsi qu’il devient un homme ». C’est en reconnaissant sa filiation, humaine et divine, que l’on s’humanise. Et la filiation humaine, elle pour sa part, est sans conteste bisexuée. L’altérité nous structure. Ce n’est que du « plusieurs » que peut naître la nouvelle singularité d’un individu, d’un sujet, comme dirait Françoise Dolto.

Nous sommes homme ou femme, nous ne pouvons être les deux à la fois et l’un ne peut pas devenir l’autre. Ce n’est pas interdit, c’est impossible, comme l’inceste. Nous pouvons être frappé d’hermaphrodismes divers, nous pouvons choisir cette automutilation généralisée que constitue la faussement nommée «transsexualité» : nous restons fondamentalement un homme ou une femme, avec des nuances considérables toutefois entre les individus. Il existe en effet plusieurs types d’altérité. Mais la singularité de notre réalité personnelle, pathologique ou non, ne peut même ébranler ce «fixisme» relatif de l’être humain : chacun est fondamentalement un homme ou une femme, quel que soit son caractère ou son apparence. Ne répétons pas l’erreur de Darwin, qui consistait à généraliser le transformisme (voir Evolution mais pas fusion).

L’être humain reste donc fait de deux genres, masculin et féminin. L’humain est pluriel, invité par sa nature même à établir de vraies relations, avec un vrai autre et non un autre soi-même. La recherche de la fusion est dangereuse et inhumaine. L’être humain est invité et incité à sortir de son impasse psychique ou le mal l’a acculé (voir Le mal extraterrestre). L’homosexualité est l’une de ces impasses, pas forcément la plus dangereuse toutefois. Ce peut être une étape reposante sur le chemin parfois tourmenté de la vie amoureuse. Une mise à l’abri de l’autre, parfois très menaçant. Une façon d’éviter la confrontation avec l’altérité sexuelle, source de conflits. Mais ne nous y figeons pas, de grâce. Laissons-nous la possibilité d’évoluer (dans un sens ou dans l’autre d’ailleurs). Respectons notre propre liberté. Ne disons surtout pas « je suis né comme cela, je ne peux pas changer », ce serait une attitude, absurde, para suicidaire.

Restons ouverts au changement, analysons, réfléchissons, sérieusement, avant de passer à l’acte de préférence, certains actes étant irréversibles. Respectons notre propre corps. Il est bon, il a été créé par Dieu, il mérite notre estime, malgré son mauvais état parfois. Il n’y a aucune raison valable de nous prendre pour des dieux et de vouloir dissocier notre corps de notre esprit. C’est un mensonge, dénoncé par la Torah dès ses toutes premières pages. Par conséquent l’idée selon laquelle on peut être homme dans son corps et femme dans son esprit, par exemple, relève du fantasme et de la difficulté psychique, pas de la réalité. Par ailleurs signalons que Dieu s’engage à nous fournir, plus tard, un corps renouvelé, libre de toute infirmité. Pour en savoir plus, étudiez les prophéties bibliques.

La vie ne peut naître que d’une rencontre entre deux altérités. C’est pourquoi le couple hétérosexuel, même avec tous ses aléas, demeure fondamentalement le lieu légitime de la transmission de la vie. Malheureusement une partie de la communauté homosexuelle actuelle, fatiguée d’être si longtemps stigmatisée par le monde hétéro, est passée de l’évitement à une attitude nettement plus agressive. Il s’agissait d’abord d’éviter l’altérité et de se reposer sur un autre soi-même. Solution pacifique, rien à redire. A présent il s’agit d’essayer de dénier l’altérité en prêchant un égalitarisme forcené, repris du féminisme (voir Pour une vraie virilité).

Si moi qui suis un homme, je peux devenir une femme, si moi je peux devenir l’autre, alors cela veut dire que l’autre n’existe plus. C’est la notion même d’autre que je fais voler en éclat. C’est comme si je voulais dans un désir morbide et anthropophage dévorer l’autre, l’absorber à l’intérieur de moi. C’est tenter de réaliser l’inceste, déjà contenu en germe dans l’homosexualité. C’est détruire la frontière qui nous sépare de l’autre. C’est impossible. D’ailleurs l’échec de la transsexualité est patent, si l’on prend le temps de bien l’observer. Plus, par exemple, un homme tente de se «féminiser», plus, paradoxalement, c’est son manque de masculinité qui ressort plutôt que sa «féminité» reconstruite. Nous sommes homme ou femme, c’est inscrit, entre autre, dans chacun de nos gènes.

Par conséquent, malgré tout le respect que j’éprouve envers les homosexuels en tant qu’individus, je ne peux les laisser sans rien dire tenter de s’approprier l’identité hétérosexuelle avec toutes les particularités qui la constituent, en particulier la « parentalité » (voir Vers une société incestueuse). Cette agression envers nous n’est pas acceptable, car la transmission de la vie nous définit en propre, nous les hétérosexuels. Choisir l’homosexualité c’est refuser, consciemment ou non, d’entrer dans le processus de transmission de la vie. Soyons clair, du point de vue de la sélection naturelle, l’homosexualité introduit une anomalie non viable et même une menace potentielle pour la survie de l’espèce. Je ne suis pas évolutionniste, loin de là, mais je trouve qu’il y a parfois du bon sens dans l’évolution. L’homosexualité sera donc toujours perçue comme plus ou moins menaçante dans l’inconscient collectif. C’est aussi l'occasion de nous entraîner à la tolérance !

Et ne me dites pas « je n’ai pas choisi du tout d’être homosexuel » : faites une bonne analyse d’abord et l’on en reparle après ! Tout ce que vous avez pu vivre résulte, en partie, de vos choix. D’accord pour certains vous avez eu peut-être peu de marge de manœuvre, mais vous en avez eu quand même ! Le Créateur y a veillé personnellement, car il s’occupe de votre cas personnellement ! Aujourd’hui rien ne vous oblige à coucher avec une autre fille (ou un autre garçon). Enfin j’espère ! Si c’est le cas, faites appel à la police !!!

Si la communauté homosexuelle veut que l’on respecte son identité, particulière et marginale, si elle veut en être fière, qu’elle respecte d’abord notre identité hétérosexuelle, avec ses spécificités, notamment la parenté (le terme « parentalité » est déjà incestueux, voir Vers une société incestueuse). Si on parle de de «famille» homosexuelle, on tend déjà vers l'inceste. Si la communauté homosexuelle revendicative actuelle assumait un tant soit peu son homosexualité, elle ne penserait pas à revendiquer l’adoption des enfants. C’est vrai que la question de l’adoption mérite d’être discutée. Certes un couple homosexuel peut éduquer un enfant, s’il en possède un, arrivé là au gré des hasards de la vie… Mais on ne peut en faire une loi, c’est de l’inceste. Ce couple ne peut revendiquer un statut de parents pour autant. Quand à la procréation artificielle dans le cadre homosexuel, je me permets de la classer parmi les choses les plus ignominieuses que l’humanité ait jamais produites : c’est l’inceste poussé jusqu’au bout. Quelle objétisation et quelle marchandisation ignoble de l’enfance ! (marchandisation dont la communauté homosexuelle n’a pas l’exclusivité, hélas ! voir l’usage abusif et sans discernement qui peut être fait de la procréation médicalement assistée dans le cadre hétérosexuel).

La vie ne se manipule pas, elle advient. C’est un cadeau et non un droit. Depuis quand avoir un enfant est-il un droit ? C’est monstrueux parce qu’incestueux. Nous avons déjà assez d’enfant psychopathes en ces temps troublés que Daniel appelle « les temps de la fin ». Chers « amis » homosexuels, laissez la famille tranquille, s’il vous plaît. Cela ne vous appartient pas. La famille a suffisamment de problèmes comme cela et cela ne date pas d’hier. Les premières pages de la Torah nous expliquent d’où vient le déséquilibre des relations entre les hommes et les femmes. A étudier avec attention. En conclusion, si vous vous déclarez homosexuels ou homophiles, si vous voulez à tout prix un enfant, il faut repasser par la case hétéro, désolé, c’est la seule solution saine et responsable ! Courage !!!