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Daniel : une lumière à Babylone

La croyance en l’immortalité de l’âme : une alliance dangereuse avec la mort et un déni de la Vie éternelle (3)

13 Décembre 2016 , Rédigé par Misha Publié dans #Immortalité

La croyance en l’immortalité de l’âme : une alliance dangereuse avec la mort et un déni de la Vie éternelle (3)
Troisième épisode de cette réflexion en rapport avec l’article de Billy Graham « La brièveté de la vie », paru en français sur le site Top chrétien.
 
Dans les deux épisodes précédents, nous avons abondamment montré l’invalidité de la croyance non biblique en l’immortalité naturelle de l’âme. Examinons maintenant plus attentivement l’enseignement biblique sur la vie après la mort.
 
Dans la Bible, l’âme est indissociable du corps, au point que, en hébreu, pour parler d’un cadavre humain, on dit à peu près « une âme d’Adam morte » :
Celui qui touchera au cadavre d'un être humain quelconque (בְּמֵת לְכָל נֶפֶש אָדָם) sera impur durant sept jours. Nombres 19.11, version du rabbinat français.ׁ 
Bien entendu, aucun traducteur n’utilise le mot « âme » dans ce verset pour traduire le mot hébreu nephesh (« âme » ou « être vivant ») : il est rendu le plus souvent par « cadavre ». C’est cohérent avec le contexte. Le mot nephesh est même rendu ici dans certaines versions par « corps », ce qui reste malgré tout possible, dans ce contexte précis. Voir une analyse sommaire de Nombres 19.11 ici.
Néanmoins la répugnance que nous avons à reconnaître le caractère mortel de notre nature, et donc à associer le mot « âme » à la notion de « mort », transparaît dans les traductions. Pourtant, si l’on écoute bien le texte hébreu de Nombres 19.11, il exprime que la matière de l’être humain est indissociable de son âme. La matière n’est pas un mal en soi, puisque créée par Dieu. Selon la Bible, le mal vient d’ailleurs, d’une parole perverse d’origine extra-humaine.
 
« L’âme » n’est pas une donnée propre à l’être humain
Dans Nombres 19.11, Moïse désigne un cadavre humain comme une « âme d’Adam » parce qu’il existe aussi des « âmes d’animaux » (voir Genèse 1.24), tout aussi mortelles par nature. Nous l’avions déjà noté au début du premier épisode. En hébreu, les animaux aussi ont une âme, ou plutôt SONT des âmes vivantes. ÂME est synonyme de PERSONNE, d’ÊTRE VIVANT en hébreu.
Toute personne qui a eu un chien a pu s’en rendre compte : cet animal est bien doté d’une « âme », d’une psyché, pour le dire en grec. En plus de cela, un chien fait des rêves, ce qui prouve qu’il possède aussi un inconscient. Il ne lui manque que la parole ! Mais peut-être que Billy Graham n’a jamais eu de chien ou ne s’y est pas suffisamment intéressé. En tous cas, il est clair que l’âme ne constitue pas, bibliquement parlant, un élément de différenciation fondamental entre l’homme et les autres créatures terrestres.
Oui, l’âme est mortelle comme le reste ! C’est pourquoi le salut de Dieu est complet : corps, âme et esprit. Il faut donc une résurrection pour pouvoir revivre. Aussi quand Billy Graham, dans « La brièveté de la vie », au 16e paragraphe, dit que « Dieu a créé l'homme différent des autres créatures, il l'a fait à son image, une âme vivante », sous-entendu une âme immortelle, il montre sa méconnaissance du texte biblique original.
 
Seul Dieu est incorruptible
Du reste, selon le Nouveau Testament, seul Dieu est immortel par nature : 1 Timothée 1.17. Le texte original grec dit plus précisément qu’il est incorruptible (ἄφθαρτος). En clair, il ne peut pas pourrir, contrairement à nous ! Dans la Bible, la notion d’éternité ou d’immortalité est bien différente des notions similaires, mais non identiques, que nous avons héritées de la culture gréco-latine. « Immortel » fait référence à l’essence ; « incorruptible » est plutôt un état, une condition dans laquelle on se trouve. « Incorruptible » est plus concret que « immortel », comme « durable » est plus concret que « éternel ».
Le mot grec pour « incorruptible », aphtartos, est employé aussi en rapport avec l’être humain dans le Nouveau Testament, mais pour décrire notre condition APRÈS la résurrection : voir la liste des versets ici. Nous ressusciterons avec un corps incorruptible, avec une couronne incorruptible, avec un esprit d’une pureté incorruptible (à développer dès maintenant !), mais seule la personne de Dieu est qualifiée d’intrinsèquement incorruptible. Il est le Créateur, nous sommes des créatures, c’est toute la différence. C’est bien ce que Satan conteste depuis le début. C’est pourquoi aussi des juifs ont voulu lapider Jésus, parce que lui qui était bien un homme (Philippiens 2.7), avec tout ce que cela implique (Hébreux 2.14), dans une chair « semblable à celle du péché » (Romains 8.3), se faisait aussi Dieu (Jean 10.33). C’était choquant… ou bouleversant, au choix.
Jésus, par sa seule parole, avait le pouvoir d’apaiser instantanément une tempête et de marcher sur l’eau : il était bien le Créateur lui-même en personne, tout en portant pleinement l’humanité ! Jésus a démontré, à la fois par sa puissance créatrice et par sa vie sans tache, qu’il est le seul être humain à pouvoir posséder de plein droit l’autorité de Dieu. Il est le seul pape possible, en quelque sorte. Il EST la Parole.
Cependant, à la croix, Jésus a remis son esprit entre les mains du Père (Luc 23.46), preuve qu’il ne s’attendait pas à en disposer pendant la mort ! Et Jésus, malgré sa divinité affirmée et assumée, n’a pas aboli les dix commandements. À méditer.
Maintenant que nous voilà plus éclairés sur la mortalité de l’être humain, réexaminons quelques textes bibliques à la lumière de cet enseignement de la Parole et de l’Esprit. À commencer par les textes pris par Billy Graham lui-même à l’appui de ses affirmations imprudentes sur une supposée « immortalité de l’âme ».
 
La notion d'éternité dans la Bible
Dans le deuxième volet de cette réflexion, nous avons déjà examiné le cas de la parabole de Luc 16. Voyons maintenant Matthieu 18.8, cité au 18e paragraphe de l'article « La brièveté de la vie », écrit par Billy Graham :
Si ta main ou ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie boiteux ou manchot, que d'avoir deux pieds ou deux mains et d'être jeté dans le feu éternel. Matthieu 18.8
Nous avons déjà expliqué dans l’épisode précédent en quoi ce feu est « éternel », selon la Bible, selon le bon sens propre à la pensée concrète des Hébreux d’autrefois. Précisons ici que le terme grec correspondant à « éternel », αἰώνιον, est utilisé par les auteurs du Nouveau Testament pour traduire un terme araméen correspondant à l’hébreu olam (עולם). Or, en hébreu et dans toute la Bible hébraïque, le terme olam indique la DURÉE et non l’absence de temporalité. La notion biblique d’éternité est donc celle d’un temps qui dure, qui se perpétue, et non la CESSATION du temps. Par conséquent, le mot éternité, tel que nous le concevons dans nos cultures occidentales, en tant que fin du temps, absence de temps, n’a pas d’équivalent dans la Bible.
Notre culture est ici influencée à la fois par la culture dualiste grecque et la pensée dualiste d’extrême orient. Le mot « éternité » ou « éternel » est donc une traduction par défaut, qui ne correspond pas au concept hébreu biblique olam (עולם). Par « éternel », dans la Bible, il faut comprendre qui va se maintenir ou être maintenu dans la durée. Un feu éternel est un feu que l’on ne parvient pas à éteindre : il détruit alors irrémédiablement, nous l’avons vu, il ne torture pas indéfiniment. C’est du bon sens.
On pourrait citer beaucoup d’exemples de l’emploi du terme olam (עולם) dans la Bible hébraïque, inexactement traduit par « éternel » dans les Bibles chrétiennes. Nous citerons seulement 2 Samuel 7.12-16, où l’on trouve un exemple caractéristique et courant de l’emploi du terme hébreu olam (עולם) :
Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j'élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j'affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j'affermirai pour toujours (עולם) le trône de son royaume. Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. S'il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes; mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l'ai retirée de Saül, que j'ai rejeté devant toi. Ta maison et ton règne seront pour toujours (עולם) assurés, ton trône sera pour toujours (עולם) affermi. 2 Samuel 7.12-16
Ce sont les paroles du prophète Nathan à David. La royauté de David a certes aujourd’hui disparu et n’est pas appelée à renaître. Elle n’est donc pas littéralement « éternelle », au sens occidental du terme. Mais la grâce de Dieu demeure, elle s’inscrit dans la durée, elle est fiable (en hébreu aman אמן) comme Abraham le juste l’avait reconnu (voir Genèse 15.6 où le terme aman est utilisé).
Ainsi YOHVAH a dit à David, par la bouche du prophète Nathan, que son règne serait « pour toujours », et il a été pour toujours, du moins tant que David est resté en vie, mais le royaume de David n’est pas éternel en lui-même. C’est la décision de Dieu qui est irrévocable. C’est une décision définitive, sur laquelle YOHVAH ne reviendra pas, c’est un engagement dans la durée, car YOHVAH est fidèle à sa parole.
Aussi, pour honorer ses engagements envers David et sa maison, YOHVAH est venu lui-même, en personne, reprendre la charge « royale » non seulement de David mais de toute l’humanité, en Jésus-Christ. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et tous sont gratuitement justifiés, collectivement, comme Abraham en a fait l’expérience, individuellement. Ainsi Dieu et Dieu seul (et non l’âme humaine) va établir un royaume qui DURERA toujours parce que Dieu le fera durer, et non parce qu’il serait éternel PAR ESSENCE.
C’est là une différence capitale entre la pensée de Platon et celle de Jésus. Pour Platon, l’éternité est immanente à l’univers et elle équivaut à une « libération » du temps et de la périodicité. Pour Jésus, l’éternité n’appartient qu’au Créateur seul, seul digne d’adoration. Aussi pour nous, créatures, l’éternité n’est que le maintien de l’univers dans la durée par le Créateur « qui soutient toutes choses par sa parole puissante » (Hébreux 1.3). C’est très différent. C’est cette différence que Lucifer s’est efforcé de rendre confuse, dès le commencement du grand conflit, car il voulait s’approprier cette immanence de l’éternité, spécifique au Créateur. « Vous ne mourrez pas », mentait le grand séducteur dans le jardin d’Éden. Pourtant si, l’âme humaine est mortelle, comme celle des animaux, n’en déplaise à Billy Graham.
Précisons que le texte hébreu de 2 Samuel 7.16 dit littéralement que le règne de David sera assuré jusqu’à l’éternité (עד עולם). C’est bien une question de durée, de période, de maintien dans la durée et de conséquences dans la durée ; ce n’est pas une question « d’éternité », au sens où nous le comprenons en Occident et en Extrême-Orient. Le trône de David va DURER, jusqu’à la déportation à Babylone. Puis, cinq cent ans après, un descendant particulier de David va venir reprendre le flambeau, à sa manière : Jésus de Nazareth. La postérité de David ne s’est pas éteinte tant que le Messie n’était pas né : c’est dans ce sens qu’elle était assurée « pour toujours », ce n’est pas parce qu’elle allait durer effectivement éternellement.
Où est la royauté de David après l’exil à Babylone ? Il n’en reste rien de significatif. Où est la postérité humaine de David aujourd’hui ? Il n’en reste rien. Où est l’âme, la personnalité et la pensée de David aujourd’hui ? Au ciel ? Dans le Psaume 16, David lui-même reconnaît que son âme va se décomposer après son décès :
Tu n'abandonneras pas mon âme au séjour des morts, tu ne permettras pas que ton bien-aimé connaisse la décomposition. Psaume 16.10
Alors, David et son âme ont-ils échappé à la mort, au Sheol ? Pas du tout ! L’apôtre Pierre lui-même, à propos du Psaume 16, déclare :
Mes frères, qu'il me soit permis de vous parler en toute franchise au sujet du patriarche David : il est mort, il a été enseveli et son tombeau existe encore aujourd'hui parmi nous ! Actes 2.29
Voilà où est l’âme de David aujourd’hui : elle pourrit avec lui dans sa tombe ! Alors David a-t-il menti ? Pas du tout, au contraire. David avait la foi. David CROYAIT que Dieu veillerait et interviendrait personnellement, par le Messie, pour que lui, David, puisse renaître un jour, corps et âme, et vivre pour toujours (olam עולם) sur la Nouvelle Terre. Mais pour cela il faudra aussi que David passe un jour par une résurrection. C’est pourquoi Paul prévient que si Christ n’était pas ressuscité, notre foi serait VAINE (1 Corinthiens 15), car Jésus est les prémices de ceux qui doivent ressusciter pour la vie éternelle, la vie qui dure, soutenue par Dieu.
Ainsi Dieu n’a pas menti à David : son « trône » a bien été affermi, « pour toujours », dans le sens où la décision de Dieu est irrévocable. Dieu a en plus maintenu, gracieusement, pendant quatre siècles, les descendants versatiles de David sur le trône de Juda. Mais il y a eu une fin : la déportation à Babylone et la fin du royaume de Juda. Mais Dieu n’abandonne la partie : il ne se laisse pas décourager ! Il ramène les captifs, en 538 av. J.-C., et, cinq siècles plus tard, il vient lui-même en personne prendre la relève ! Il maintient son peuple et son plan de sauvetage dans la durée, alors même que nous ne sommes pas éternels, ne possédant pas d’âme immortelle. Gloire à sa bonté !
Ainsi, plus nous étudions ce sujet avec attention dans la Bible, plus nous voyons que « éternel » indique le maintien dans la durée d’une décision, une décision aux CONSÉQUENCES « éternelles », c’est-à-dire durables, selon le sens du concept hébraïque olam.
 
Les morts sont dans le coma !
Au passage, on remarque, au début cette prophétie de Nathan à David (2 Samuel 7.12), la présence de l’expression imagée hébraïque pour parler de la mort : « être couché avec ses pères », c’est-à-dire ses ancêtres. La mort est clairement perçue par le prophète Nathan comme un sommeil, un sommeil profond, totalement inconscient. Il est frappant de constater que l’usage de cette expression et de cette conception hébraïques s’est conservé à l’époque du Nouveau Testament, dans la foi chrétienne. Dans un célèbre passage de l’épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul y a recours pour parler des défunts qui ressusciteront au retour de Jésus (première résurrection) :
Or nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance à l'égard de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas affligés comme les autres qui n'ont pas d'espérance. Car si nous croyons que Jésus mourut et qu'il est ressuscité, de même aussi, avec lui, Dieu amènera ceux qui se sont endormis par Jésus. Car nous vous disons ceci par la parole du Seigneur : que nous, les vivants, qui demeurons jusqu'à la venue du Seigneur, nous ne devancerons aucunement ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec une voix d'archange et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement. » (1 Thessaloniciens 4.13-16, Darby)
Paul emploie bien ici deux mots distincts dans le texte original. Jésus est vraiment mort (ἀποθνήσκω), sur la croix, tandis que nos ancêtres, eux, se sont endormis (κοιμάω, mot employé par exemple dans 2 Pierre 3.4). C’est clair : pour Paul, les âmes bienheureuses ne sont pas au Ciel, mais elles « dorment », dans un coma profond (κοιμάω), dans leur tombe, dans le séjour des morts ! Jésus lui, au contraire, a donné sa vie : il a rendu l’esprit, le dernier souffle (ἀποθνήσκω), il a dû vraiment renoncer à la vie à cause de nous ! Si l’âme était immortelle, la mort de Jésus ne serait pas réelle : ce serait une comédie religieuse !
Enfin, pour parler des « morts en Christ » (1 Thessaloniciens 4.16), Paul utilise le mot courant pour désigner un mort, νεκρός, et non θνήσκω qui serait proche du verbe utilisé ici à propos de Jésus (ἀποθνήσκω). Paul souhaite donc clairement que les chrétiens considèrent leurs chers disparus comme endormis, comateux, absolument inconscients, νεκρός, cadavériques, ce qui ne pourrait être le cas s’il croyait à l’immortalité de l’âme.
* Significativement θνήσκω est employé dans l’évangile de Jean pour parler de la mort de Lazare, car Jésus s’apprêtait à le ressusciter…
Maintenant, si nous revenons au « feu éternel » de Matthieu 18.8, cité par Billy Graham pour appuyer la croyance dualiste en l’immortalité naturelle de l’âme, nous constatons plutôt que, pour Jésus, l’important n’est pas d’échapper à des tourments éternels, mais l’essentiel est d’entrer dans la Vie, à n’importe quel prix. C’est le message premier et essentiel de son discours ici, d’un simple point de vue de l’analyse littéraire. Car, pour Jésus, si l’on n’entre pas dans la Vie, c’est la mort qui nous attend, une mort éternelle, un feu dont personne n’a le pouvoir de vous retirer avant que vous ne soyez consumés. C’est une mort sans espoir de renaissance. Or Jésus tient à nous !
Il n’y a pas de survie possible en dehors de la Vie, de la vie éternelle, de la vie durable que seul Dieu peut apporter et entretenir. Dieu projette de nous faire accéder à cette vraie vie et de nous y maintenir, HEUREUX, et non torturés dans un enfer imaginaire inventé par des esprits dévoyés au service de Satan.
Très significativement, dans la Bible, les deux seuls personnages du passé que nous voyons authentiquement revenir vers nous, Moïse et Elie, lors de la transfiguration de Jésus, représentent les deux seules catégories d’êtres humains susceptibles d’être actuellement au Ciel :
— ceux, très rares, qui ont « bénéficié » d’une résurrection anticipée, comme Moïse (voir Jude 1.9) et les quelques croyants qui sont ressuscités à la mort de Jésus (Matthieu 27.52) ;
— et ceux, encore plus rares, qui ont été transmués directement, sans passer par la case décès, comme Élie (2 Rois 2.11) et Hénoc (Genèse 5.24).
Cette dernière expérience sera aussi celle des croyants fidèles qui seront en vie au moment du retour de Jésus (1 Corinthiens 15.51-52). On l’appelle souvent « enlèvement de l’Église » dans les milieux évangéliques sans que l’événement soit clairement défini et situé dans le calendrier prophétique.
Le cas de « l’esprit » de Samuel, qui serait apparu au roi infidèle Saül, sur la requête d’un médium spirite (1 Samuel 28), est typiquement un phénomène diabolique. C’est le recours au spiritisme qui a causé la mort prématurée de Saül (1 Chroniques 10.13), mort que Dieu ne souhaitait pas, en dépit de l’infidélité et de l’obstination du premier roi d’Israël. Le spiritisme nous met en communication avec des démons, des anges déchus qui nous font voir des images animées holographiques des défunts, sonores dans certains cas. Cette pratique engendre la mort, la mort éternelle, c’est pourquoi YOHVAH l’a interdite (Deutéronome 18.11-14).
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