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Daniel : une lumière à Babylone

Le Serviteur de YAHVEH (8) : Une nourriture délicieuse

19 Novembre 2011 , Rédigé par Daniel à Babylone Publié dans #Le Messie

Pour la première fois dans cette première série d’études messianiques, nous allons rencontrer un symbole emprunté à la nourriture : la manne. Au travers du récit du shemot, voyons comment cet aliment miraculeux représentait le Messie en tant que condition de notre subsistance, déterminant de notre rythme de vie et surtout aliment spirituel de notre âme. Finalement la manne devient même un point de repère prophétique !

Le peuple hébreu semblait égaré dans le désert du Sinaï. Après avoir échappé surnaturellement aux soldats du pharaon, en traversant un bras de la Mer Rouge à pied sec, le voilà isolé sur une péninsule aride. Les vivres s’épuisent rapidement, la terre promise est encore loin. Rien que les hommes sont déjà au nombre de 600 000 (Exode 12.37). Comment nourrir une telle foule dans ces conditions ? Prompt au découragement, voire au désespoir, les anciens esclaves ne manquent pas de protester contre ces conditions de voyage éprouvantes :

Ils partirent d’Elim, et toute la communauté des fils d’Israël arriva au désert de Sîn, entre Elim et le Sinaï, le quinzième jour du deuxième mois après leur sortie du pays d’Égypte.

Dans le désert, toute la communauté des fils d’Israël murmura contre Moïse et Aaron. Les fils d’Israël leur dirent : « Ah ! si nous étions morts de la main du SEIGNEUR au pays d’Égypte, quand nous étions assis près du chaudron de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour laisser mourir de faim toute cette assemblée ! » — Exode 16.1-3.

L’accusation est grave. Dieu, le Créateur, l’unique, la source de toute vie dans les univers créés, aurait-il libéré les Hébreux de la servitude égyptienne pour les laisser mourir de faim ? Autrement dit, est-ce bien lui qui les a conduits jusqu’ici ? Autrement dit, existe-t-il vraiment, en tant que seul éternel ? C’est la question qui agitait aussi autrefois le gouvernement céleste aux origines, à cause du doute semé par un cheroub devenu malveillant. Mais ici, nous ne sommes pas dans les cours célestes. La question ne se pose pas à des anges mais à des humains, déchus, déjà trompés et séduits par les mensonges relatifs à l’immortalité naturelle de l’âme, mensonges susurrés par celui qui se cachait derrière le serpent de l’Eden. Des êtres humains soumis à la faiblesse et à la mortalité imminente. Des êtres humains en condition de survie. Dieu connaît la faiblesse de ses créatures de chair. Aussi sa réponse, étonnamment bienveillante, ne se fait pas attendre :

YAHVEH dit à Moïse : « Du haut du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. » — Exode 16.4-5.

Car la manne sera bien d’origine céleste, comme le poète Asaph le chantera plus tard : «Pour les nourrir, il fit pleuvoir la manne, il leur donna le blé des cieux : chacun mangea le pain des Forts ; il leur envoya des vivres à satiété.» (Psaume 78.24-25) YAHVEH est LE Créateur. Il a dans sa main le souffle de notre bouche, comme l’exprime en langage imagé la pensée hébraïque. Chaque bouffée d’air que nous respirons est le fruit de son travail. Le pain que nous mangeons, l’eau que nous buvons résultent de sa bienveillance infinie. C’est pourquoi l’Éternel veut être lui-même ce Messie Sauveur qui nous délivre enfin de l’Égypte, du péché, de la mort, et nous transporte dans le royaume de son amour et de sa lumière, la vraie terre promise et la Jérusalem d’origine céleste. Ici sa bienveillance va jusqu’à fournir aux Hébreux récalcitrants de la viande, en plus du pain céleste :

Le soir même, les cailles montèrent et elles recouvrirent le camp. — Exode 16.14

Pourtant ce pain du ciel, « le pain des forts », comme le chantait Asaph, eut suffit largement a soutenir les forces défaillantes des Hébreux dans le désert du Sinaï. Ce pain des forts, c’est-à-dire des anges et autres êtres célestes, est plus qu’un simple aliment. Car ce qui fait les délices des êtres célestes, restés fidèles au Créateur, c’est bien l’admiration qu’ils ont pour Lui et pour son représentant visible, celui qui avait vocation a devenir le Messie. C’est ses paroles et ses commandements qui font leurs délices. Du reste, Moïse le précisera plus tard aux Israélites :

Il [YAHVEH] t’a mis dans la pauvreté, il t’a fait avoir faim et il t’a donné à manger la manne que ni toi ni tes pères ne connaissiez, pour te faire reconnaître que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais qu’il vit de tout ce qui sort de la bouche du SEIGNEUR. Deutéronome 8.3

Or la parole de YAHVEH, la parole fondatrice du Père, est l’origine de tout ce qui a été créé dans notre univers. La Parole et le Créateur ne font qu’un. Or la Parole est aussi l’identité du Messie, par qui tout a été créé, selon l’auteur de l’épître aux Hébreux et je pense que nous pouvons nous fier à ses déclarations.

Cette Parole qui nourrit les êtres célestes, cette Parole qui a tout créé, est aussi Celui qui nous soutient et nous rachète. C’est l’essence même du Messie, de l’oint de YAHVEH.

 

Le Messie Jésus s’identifiera fortement avec cette parole créatrice. Lorsque des religieux de son époque lui demandent de faire un miracle pour prouver qu’il est bien LE prophète qui devait venir dans le monde, ils se réfèrent, et c’est logique, au miracle de la manne :

« Que nous faut–il faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » lui demandent-ils, à la fois frappés et dérangés par son enseignement novateur (Jean 6.28).

Face à une question aussi vitale, la réponse de Jésus ne se fait pas attendre :

« L’œuvre de Dieu c’est de croire en celui qu’Il a envoyé. » (Jean 6.29)

Agacés d’être sans cesse mis par Jésus en face de leur responsabilité et de leur incohérence religieuse, ils répliquent :

« Mais toi, quel signe fais–tu donc, pour que nous voyions et que nous te croyions ? Quelle est ton œuvre ? Au désert, nos pères ont mangé la manne, ainsi qu’il est écrit : Il leur a donné à manger un pain qui vient du ciel. » Jean 6.30-31.

Pas de doute, la manne est le miracle par excellence, le signe qui montre l’action salvatrice de Dieu. Aussi Jésus prend-il d’abord la peine de faire une mise au point, pour resituer les choses dans leur juste perspective :

« En vérité, en vérité, je vous le dis, ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain du ciel, mais c’est mon Père qui vous donne le véritable pain du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Jean 6.32-33.

Ce pain donne d’abord la vie au monde, remarquez bien, et pas à une certaine catégorie de croyants seulement. Cependant en dépit de leur fierté nationale et religieuse, les auditeurs de Jésus ont conscience au moins partiellement de leurs besoins nutritifs spirituels :

Ils lui demandent alors : « Seigneur, donne–nous toujours ce pain–là ! » Jean 6.34.

Alors, la réponse de Jésus éclate, solennelle et émouvante :

« C’est moi qui suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura pas faim ; celui qui croit en moi jamais n’aura soif. Mais je vous l’ai dit : vous avez vu et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et celui qui vient à moi, je ne le rejetterai pas, car je suis descendu du ciel pour faire, non pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. Telle est en effet la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. » Jean 6.35-40

Seul Jésus peut combler les besoins spirituels de notre âme. Seul être visible à participer entièrement à la nature du Créateur, il a le droit et le pouvoir de restaurer nos cœurs malades par son affection inépuisable et son amour infaillible. En acceptant de porter notre nature humaine, faible et faillible, il nous met réellement, tous, en contact direct avec Dieu, avec notre vrai Père. Or connaître Dieu, être en relation avec lui, permet de ne plus avoir faim. « Heureux ceux qui ont faim et soif de tsedaka, car ils seront rassasiés », prêchait déjà Jésus au début de son ministère public. Rassasiés par le Créateur lui-même, nous devenons capable d’aimer : nous ne souffrirons alors plus jamais de la soif spirituelle.

 

Mais comment « manger » cette nourriture céleste, dont la manne était un symbole éloquent et touchant ? Jésus déclare en effet :

« Je suis le pain vivant qui descend du ciel. Celui qui mangera de ce pain vivra pour l’éternité. Et le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour que le monde ait la vie. » Jean 6.51

Cette déclaration suscite aussitôt de vives controverses entre les auditeurs de Jésus. Les premiers chrétiens — les juifs messianiques et leurs prosélytes grecs et romains — ont été accusés d’anthropophagie à cause de ces paroles. Pourtant « l’abomination qui désole établie en lieu saint dont a parlé le prophète Daniel » n’avait pas encore étendu son ombre maléfique sur la chrétienté, comme elle le fera progressivement à partir du IVe siècle. L’Eglise n’était alors ni catholique ni romaine. Elle n’avait pas encore repris le flambeau de Babylone et des ses mystères impudiques et occultes. Les chrétiens partageaient le pain en mémoire de leur cher Maître, officiant pour eux dans le temple céleste. Le dogme satanique de la présence réelle dans l’hostie était donc encore loin.

Que voulait donc dire Jésus quand il se proposait de nous donner sa chair et son sang à manger ? Il se référait sans aucun doute aux sacrifices institués par Moïse. Mais quel en était le sens ?

Jésus est la Parole faite chair. Sa chair est son humanité. Rien que le fait que le Créateur soit devenu chair, préserve le monde de la destruction immédiate et irréversible, en le mettant « en contact » avec son Créateur. Il a bel et bien donné sa chair pour la vie du monde, et non pour la vie des croyants seulement. Mais il y a beaucoup plus à prendre dans ce sacrifice. Sa chair est son humanité, qu’il veut nous communiquer réellement, afin que nous vivions les mêmes qualités que celles dont il a fait preuve, afin de glorifier Dieu et de lui donner les pleins droits de mettre fin au mal qui corrompt notre planète et ses habitants.

Mais, pour cela, pour que l’humanité parfaite de Jésus — parfaite dans les faits et non dans la nature — devienne la nôtre, maintenant, il faut que nous nous l’approprions. Jésus livre donc son humanité à nos investigations, il veut que nous en fassions le sujet de notre étude quotidienne. Il fait le pari que sa vie va alors nous intéresser suprêmement, que ce qu’il a dit et fait va habiter nos pensées, occuper nos esprits en permanence. En le regardant vivre, dans notre chair déchue, notre vie progressera, s’améliorera sans cesse, sera finalement victorieuse du mal qui habite notre « chair », dans notre psychisme. Alors s’accomplira pour nous cette prophétie de Jésus :

Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Et comme le Père qui est vivant m’a envoyé et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mangera vivra par moi. Jean 6.56-57

Vivre par le père, redevenir ce que nous étions à l’origine et même plus, devenir un vrai fils du vrai Père, grandir spirituellement jusqu’à atteindre la maturité du Messie : voilà ce que fera pour nous la fréquentation quotidienne du Messie, tous les jours de notre vie.

 

Enfin, nous ne pouvons terminer cette réflexion sur le Messie et la manne hébraïque sans considérer aussi son implication sur l’organisation temporelle de notre vie. Car le Messie est aussi le Créateur et le Créateur est celui qui a organisé notre vie en jours, en soirs et en matins, en six jours, avant de se reposer le septième jour. Celui qui nous nourrit spirituellement est aussi celui qui nous donne le repos dont nous avons besoin : « Venez à moi, nous dit-il, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. » Il reste donc un repos de shabbat pour les fidèles de Dieu. Car le shabbat est le signe le plus évident et le plus nécessaire de ce « repos » que Dieu veut donner à son peuple. Il est donc extrêmement significatif qu’au moment ou Dieu délivre son peuple de l’esclavage de l’Egypte, le rassemble et le conduit vers la Terre promise, il lui rappelle ce commandement fort ancien du shabbat, comme une balise universelle et intemporelle, qui accompagnera toujours le vrai peuple de YAHVEH.

Pour les Hébreux, le shabbat devient le moment privilégié où la manne n’aura même plus besoin d’être ramassée, puisque l’on peut, exceptionnellement ce jour-là, la conserver sans qu’elle se gâte. C’est le jour où le peuple se repose vraiment et totalement sur les œuvres de Dieu, et non sur les siennes, c’est le jour où le peuple peut goûter pleinement au repos de Dieu. C’est le jour où, paradoxalement, le peuple fait le plus les œuvres de Dieu, parce qu’il croit en Celui qu’Il a envoyé.

Ce vécu du shabbat est aujourd’hui encore une caractéristique attendue du vrai peuple de Dieu, celui qui est vraiment conduit par Lui, et non par ses ambitions politiques ou nationalistes. Ce rappel du shabbat est particulièrement important aujourd’hui, alors que les prophéties annoncent avec plus d’urgence que jamais, la fin de ce monde, la fin de Babylone et de l’Egypte idolâtres et panthéistes, le sauvetage des fidèles du Créateur, et l’entrée future dans la Terre promise, de nouveaux Cieux et une nouvelle Terre, où la Justice (tsedakah) règnera.

Le matin, une couche de rosée entourait le camp. La couche de rosée se leva. Alors, sur la surface du désert, il y avait quelque chose de fin, de crissant, quelque chose de fin tel du givre, sur la terre. Les fils d’Israël regardèrent et se dirent l’un à l’autre : « Mân hou ? » (Qu’est–ce que c’est ?), car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit : « C’est le pain que le SEIGNEUR vous donne à manger. Voici ce que le SEIGNEUR a ordonné : Recueillez–en autant que chacun peut manger. Vous en prendrez un omer par tête, d’après le nombre de vos gens, chacun pour ceux de sa tente. »

Les fils d’Israël firent ainsi ; ils en recueillirent, qui plus, qui moins. Ils mesurèrent à l’omer : rien de trop à qui avait plus et qui avait moins n’avait pas trop peu. Chacun avait recueilli autant qu’il pouvait en manger.

Moïse leur dit : « Que personne n’en garde jusqu’au matin ! » Certains n’écoutèrent pas Moïse et en gardèrent jusqu’au matin ; mais cela fut infesté de vers et devint puant. Alors Moïse s’irrita contre eux.

La nourriture « spirituelle » que YAHVEH nous donne — il s’agit très concrètement de son propre Fils, c’est-à-dire une humanité parfaitement soumise à ses lois et qu’il désire nous communiquer — cette nourriture est suffisante et adaptée aux besoins de chacun. On n’a pas le droit de la capitaliser ni d’en faire un objet de spéculation, religieuse ou sacramentelle. Cela irrite particulièrement YAHVEH !

Ils en recueillaient matin après matin, autant que chacun pouvait en manger. Quand le soleil chauffait, cela fondait. Le sixième jour, ils recueillirent le double de pain, deux omers pour chacun. Tous les responsables de la communauté vinrent l’annoncer à Moïse.

Il leur dit : « C’est là ce que le SEIGNEUR avait dit : Demain, c’est sabbat, jour de repos consacré au SEIGNEUR. Cuisez ce qui est à cuire, faites bouillir ce qui est à bouillir. Ce qui est en trop déposez–le en réserve jusqu’au matin. » Ils le déposèrent jusqu’au matin, comme l’avait ordonné Moïse. Il n’y eut ni puanteur, ni vermine.

Moïse dit : « Mangez–le aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est le sabbat du SEIGNEUR*. Aujourd’hui, vous n’en trouverez pas dehors. Vous en recueillerez pendant six jours, mais le septième jour, c’est le sabbat : il n’y en aura pas. »

*Dans la Traduction œcuménique de la Bible utilisée ici, le SEIGNEUR équivaut à YAHVEH dans le texte original.

Le rythme de notre vie, les conditions mêmes de notre subsistance sont les mêmes depuis la création du monde : six jours de travail, un jour de repos. Les commandements de Dieu sont notre bonheur, comme le chantait David dans ses psaumes.

Or le septième jour, il y eut dans le peuple des gens qui sortirent pour en recueillir et ils ne trouvèrent rien. Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Jusques à quand refuserez–vous de garder mes commandements et mes lois ? Considérez que, si le SEIGNEUR vous a donné le sabbat, il vous donne aussi, le sixième jour, le pain de deux jours. Demeurez chacun à votre place. Que personne ne sorte de chez soi le septième jour. »

Le peuple se reposa donc le septième jour.

« Si vous m’aimez, gardez mes commandements », dira plus tard Jésus dans la même optique générale. Celui qui renonce au salut factice par les œuvres méritoires, invention perverse de Babylone inspirée par Satan, et qui fait confiance aux provisions que YAHVEH a prévu pour notre salut et notre bonheur, se repose de ses œuvres le septième jour, comme Dieu s’est reposé des siennes, comme le mentionne l’auteur de l’épitre aux Hébreux. Il se repose sur les œuvres de Dieu : renonçant à sa religiosité factice, il se soumet à l’autorité du Créateur qui lui a donné le shabbat. Il remet en question par là-même l’autorité religieuse, blasphématrice car usurpatrice, qui prétend avoir le droit de « changer les temps et la loi », selon l’expression hébraïque de Daniel, c'est-à-dire qui a l’arrogance de modifier le calendrier fixé par YAHVEH à la création, remplaçant le jour de repos institué par Dieu par le jour de repos officiel de l’empire romain, le dimanche, comme l’a déjà fait le pouvoir séculier au IVe siècle. L’Eglise a suivi ensuite cette direction pour conserver le pouvoir sur la société. Des fruits bien amers en résultèrent pour toute la société post-romaine, particulièrement pour l’occident dit chrétien, pendant au moins treize siècles. Au contraire la soumission joyeuse à l’autorité divine, symbolisée par le repos du shabbat, produit dans l’âme du croyant des fruits paisibles de justice, des fruits délicieux :

La maison d’Israël donna à cela le nom de manne. C’était comme de la graine de coriandre, c’était blanc, avec un goût de beignets au miel.

Moïse dit : « Voici ce que le SEIGNEUR a ordonné : Qu’on en remplisse un omer en réserve pour vos descendants, afin qu’ils voient le pain dont je vous ai nourris au désert, en vous faisant sortir du pays d’Egypte. » Moïse dit à Aaron : « Prends un vase, mets–y un plein omer de manne et dépose–le devant le SEIGNEUR, en réserve pour vos descendants. » Comme le SEIGNEUR l’avait ordonné à Moïse, Aaron le déposa devant la charte en réserve.

Les fils d’Israël mangèrent de la manne pendant quarante ans jusqu’à leur arrivée en pays habité ; c’est de la manne qu’ils mangèrent jusqu’à leur arrivée aux confins du pays de Canaan. — Exode 16.13-35.

Tant que nous ne seront pas entrés dans le « pays de Canaan », la manne, la nourriture du Messie, nous sera nécessaire. Le repos du shabbat nous sera donc aussi nécessaire. Mais attention, le diable est malin et ses complices humains fourbes et ambitieux. Un faux « pays de Canaan », de facture toute humaine et angélique perverse, est activement en cours de préparation actuellement. Vous aussi, préparez-vous pour ne pas vous laisser embobiner dans cette vaste comédie politico-religieuse mondiale, qui n’a pour but que le pouvoir au moyen de l’injustice et au prix du blasphème dominical !

 

Si tu t’abstiens de démarches pendant le sabbat, et de traiter tes bonnes affaires en mon saint jour, si tu appelles le sabbat « Jouissance », le saint jour du SEIGNEUR « Glorieux », si tu le glorifies, en renonçant à mener tes entreprises, à tomber sur la bonne affaire et à tenir des palabres sans fin, alors tu trouveras ta jouissance dans le SEIGNEUR, je t’emmènerai en char sur les hauteurs de la Terre, je te ferai savourer le patrimoine de Jacob, ton père. Oui, la bouche de YAHVEH a parlé. Ésaïe 58.13-14

 

CETTE PROMESSE EST POUR VOUS ET POUR TOUT ÊTRE HUMAIN QUI LA REÇOIT QUELLES QUE SOIENT SES ORIGINES CULTURELLES ET RELIGIEUSES. De même que le Nouvel ordre mondial, politique, économique et bientôt religieux tentera de s’imposer à TOUS, de même le dernier appel miséricordieux de YAHVEH à l’humanité touchera des gens « de TOUTES nations, de TOUTES langues et de TOUT peuple » !

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